Stage de Golf

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Académie en Provence – Côte d'azur

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La stratégie de jeu lors du stage intensif

Posted in Non classé by Azur Golf
oct 01 2013
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Au lieu de trop penser à la manière de réaliser son swing, bien des joueurs devraient se concentrer sur l’état d’esprit avec lequel ils abordent le coup !

Sur le terrain, il s’agit d’optimiser la technique qu’on possède déjà plutôt que de chercher à la faire évoluer. Ceci permet de garder un esprit serein et détendu à l’amorce du geste. Bien souvent, lorsque le golfeur manque son coup en égarant sa balle loin de la cible, c’est que son esprit a activé bien davantage de choses que nécessaire pour réaliser son swing. Parmi ces activités de l’esprit qui sont en trop, on note le questionnement ou l’incertitude qui mènent à perdre en assurance. On constate bien souvent aussi, et à regret, une réflexion trop intense sur les repères techniques liés à l’exécution du swing ou, tout simplement, un doute quant à la distance à parcourir.


Au final, le golfeur n’a pas su contrôler son geste avec précision et efficacité parce que son esprit a appréhendé le coup de manière différente que d’habitude : Trop d’affect et trop de lourdeur perturbe les automatismes. Trop de réflexion et d’émotion parasite l’esprit, plus qu’il ne l’aide, et connecte toute une série d’espaces de l’esprit qu’on souhaiterait laisser en sommeil. Ces activations de l’esprit ne sont pas nécessaires pour réaliser le swing de golf, et surtout, elles préparent le coup de façon plus compliquée qu’il n’est nécessaire pour réussir.


Comme le rappellent souvent de célèbres champions de golf : « Le golf c’est 80% mental et les 20% qui restent sont mental ! ». Une fois de plus, les très mauvais coups sont souvent le fait d’un état d’esprit qui n’a pas trouvé son équilibre dans la simplicité et la légèreté.


Ce qu’il est essentiel de maîtriser pour réaliser un solide coup de golf est contenu dans un ou deux éléments stratégiques et une clé technique simple qui aide à produire la frappe de balle choisie. À elle seule, la stratégie de jeu rassure pour deux tiers le joueur et lui fournit en retour la confiance qui optimise ses performances.


La stratégie remplit deux fonctions fondamentales pour jouer au golf. La première consiste à maintenir la balle au loin des principales zones risquées du terrain et de créer suffisamment de marge de tolérance pour qu’un coup moyennement réalisé reste en jeu. La seconde fonction est la conséquence de cette première étape : Lorsque le joueur ressent des marges de sécurités qui le préservent des endroits pénalisants du parcours, le golfeur joue alors l’esprit plus libéré, plus rassuré, plus léger. Le joueur de golf réalise pour cette raison un coup plus solide. C’est pourquoi il ne faut jamais négliger ce facteur très important dans l’apprentissage technique et la routine de jeu sur le parcours.


Beaucoup pourraient croire que le golfeur professionnel a plus de facilité à se concentrer sur ses émotions car la technique est déjà acquise et assimilée. Quel que soit leur niveau, les golfeurs ont besoin de se construire un environnement émotionnel favorable et positif. A contrario, le joueur débutant aurait plus besoin de gérer sa technique pour préparer ses coups sans faire cas de ses ressentis de confiance ou d’appréhension. Pourtant, les choses sont loin d’être ainsi dans la réalité. Lorsqu’un golfeur n’est pas rassuré et qu’il manque terriblement son coup, il demande alors au coach de lui signaler l’erreur technique qu’il a produite. Et le coach lui répond, en premier lieu, qu’il n’y a peut-être pas de faute technique, que l’appréhension au golf génère des modifications dans l’exécution du swing qui ne sont pas à imputer directement à une défaillance dans sa technique actuelle. Rapidement, le joueur acquiesce et s’aperçoit bien que son niveau d’assurance influence énormément sa production technique. Plus le niveau du joueur s’élève, plus les leçons mettent en avant la technique de l’âme autant que celle du swing pour produire une performance régulière.


Lorsque Rory McIlroy ou Tiger Woods manquent le fairway de quinze mètres, peut-on affirmer qu’ils ont un défaut technique récurant ? Non, évidemment, l’un comme l’autre savent que c’est l’état d’esprit avec lequel ils abordent le coup qui conduit à certaines fluctuations dans la réalisation du swing. Et bien souvent, c’est la peur de manquer à droite, par exemple, qui conduit à lâcher à gauche. D’une certaine manière, il s’agit plus d’une « non-droite » que d’une balle à gauche. Lorsque la cible est étroite et que les dangers sont proches de la zone de réception, l’esprit commence à fonctionner de manière plus chargée, plus émotionnelle et cela altère la technique du golfeur.


C’est pourquoi, nos stages de golf cherchent avant tout à optimiser les sentiments de bien-être et de confiance en soi. Cela avant toute chose, car jouer au golf de manière agréable accélère de façon tout à fait naturelle la progression du joueur. D’autre part, le but premier de la pratique du golf est de prendre plaisir à jouer tout en partageant ces bons moments avec ses partenaires de jeu. Les enseignants de l’académie en Provence Côte d’azur axent en priorité leur pédagogie sur ce point précis.


Les stages délivrés chaque semaine trouvent leur succès dans l’importance qu’ils accordent aux sentiments de bien-être de chaque joueur. Avec des notions solides et une approche simple de la technique, le golfeur débutant comme le joueur confirmé trouve son style de jeu en harmonie avec ses aptitudes naturelles. Cette pédagogie qui permet d’adapter la technique aux aptitudes du joueur est fondamentale pour développer le confort lors de la réalisation du swing. Le joueur qui s’inscrit en stage dans notre école de golf dans les Alpes Maritimes pourra alors profiter d’un plaisir de jeu intense sur le parcours et sera guidé tout droit vers la réussite de la plus simple des manières. Rien de plus simple pour profiter d’un programme d’enseignement performant pendant votre séjour golf au soleil que de prendre directement contact avec notre académie. Plus vous prendrez du plaisir à apprendre et à vous exercer, plus la réussite sera rapide et immédiatement à votre portée.


Progrès techniques et plaisir de réussir seront, c’est une promesse, les maîtres-mots de votre perfectionnement au golf sur la Côte d’Azur. C’est en apportant son expertise technique à ce facteur fondamental (progresser dans le plaisir) que le stage fait facilement évoluer votre swing vers une plus grande efficacité et un confort de jeu appréciable.


N’hésitez donc pas à prendre contact avec nous et participer à nos nombreux stages près de la mer. L’académie, idéalement située entre Antibes et Valbonne près de Cannes, se fait un plaisir de vous recevoir afin de vous enseigner tout le savoir et la technique du golf. Vous serez séduit par les multiples prestations de haute qualité qui vous permettront d’acquérir un meilleur swing et de profiter de vos vacances de golf dans l’une des plus belles académies du sud de la France.

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Préparer son premier parcours après la carte verte

Posted in Non classé by Azur Golf
oct 15 2012
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Le golfeur demande souvent conseil à son pro sur la manière dont on doit se préparer pour réussir son premier parcours de golf après avoir obtenu la carte verte. A cette occasion, l’émotion est parfois grande. Il y a généralement même une certaine fébrilité. L’enjeu est de taille car le golfeur veut absolument prendre du plaisir pendant cette journée sur le parcours pour en faire un souvenir agréable et positif.


Le joueur de golf fraîchement "carte-verté" se demande de quelle manière s’échauffer afin de se préparer au mieux. Voilà la réponse. D’abord, il faut toujours arriver très en avance et faire du practice avant d’aller jouer, même si c’est un demi-seau partagé avec les copains.


Arriver une heure à l’avance semble un minimum, avec un quart d’heure de plus, on se sent libre de discuter avec les amis sur le parking et lorsqu’on croise quelqu’un que l’on connait. Une fois sur le practice les clubs de golf en mains, on recherche la simplicité des idées et la légèreté pour l’esprit. La simplicité demande d’aller à l’essentiel.


Pour un joueur débutant qui vient de passer sa carte verte, le grand jeu représente 80% de la réussite et du plaisir qu’il ressent sur le parcours de golf. Si les pleins-swings fonctionnent, le golfeur encore débutant possède néanmoins assez de métier pour finir le trou correctement lorsqu’il arrive aux abords du green.


Pour prendre confiance dans son long jeu et activer les sensations positives, on aime ressentir le travail mains-club dans le swing retour et le rythme sur lequel on développe le swing de golf. On reste focalisé sur l’action portée des mains sur le club pendant le swing retour plutôt que de penser à son corps, ou de penser à la prise d’élan.


L’esprit ne peut vivre efficacement qu’un seul trajet. Il est préférable, surtout lorsqu’on joue sur le parcours, que ce soit le trajet retour qui dynamise le club vers la balle de golf et la cible, et non le mouvement arrière. Ceci est autant vrai pour un joueur du niveau de la carte verte que pour un joueur professionnel. Il est important de comprendre cela et d’éviter le piège de penser trop intensément à son backswing.


On est toujours tenté de se concentrer sur le backswing dans le but d’améliorer le downswing, la frappe de balle et la trajectoire du coup. Par contre, si penser à son backswing conduit et perdre le contrôle dans le swing retour, alors on manque l’objectif prioritaire qu’on s’était fixé. Améliorer le backswing n’a finalement de sens que pour optimiser le swing retour. C’est ainsi qu’il faut le concevoir: Perfectionner le backswing n’est qu’un moyen d’optimiser les qualités du swing-retour qui, lui-seul, influence directement le vol de la balle.


Si à trop penser au backswing on en perd sa qualité de frappe, alors cela n’a plus de sens de se concentrer fortement sur la première partie du swing. « On ne frappe pas la balle au backswing rappellent sans cesse les professionnels de golf. La prise d’élan a pour but de faciliter l’exécution du swing-retour et l’esprit du golfeur débutant devrait suivre un timing organisé autour de cette partie-ci du swing.


Bien au contraire, être en attente du swing retour maintient parfaitement alerte le sens de la balle du golfeur. Il peut alors plus facilement réaliser la frappe de balle qu’il recherche dans la zone de frappe. D’abord un point préparatoire et ensuite un trajet qui dynamise la balle vers la cible.


Il faut résumer les repères à quelque chose de simple et de chantant, le rythme et essentiel ! « Dans combien de temps vais-je agir » est aussi important que l’action elle-même. Voilà ce que le pro de golf peut proposer de simple et d’efficace. 5 ou 6 sensations peuvent être concentrées dans une seule idée, dans un ou deux mots comme "Vitesse libre", "Énergie libre", « De là, … énergie libre ». Il s’agit que ce soit facile à faire et facile à refaire également. Un bon coup isolé ne suffit pas. L’aisance avec laquelle le golfeur débutant prépare ses coups conduit à la constance et à l’efficacité. Cette régularité apporte la satisfaction et la qualité fondamentale de régularité pour avoir la carte verte et réussir son premier parcours en compétition. Quel bonheur de jouer au golf lorsque les choses sont suffisamment prévisibles.


Quand on sait qu’un joueur à la confiance de son pire coup, cela donne beaucoup de sérénité de savoir qu’au pire des cas, le swing produit un résultat acceptable. Si au pire tout va bien, alors l’esprit désactive le logiciel "inquiétude" et se penche vers les belles choses. La moitié de la formation d’un golfeur débutant jusqu’à son obtention de la carte verte doit autant contenir le mode d’emploi technique qui concerne la mécanique du swing que le mode d’emploi philosophique ou mental, appelons cette dimension du golf comme on aime.


Dans les repères que le pro de golf va évoquer la plupart du temps, il y a un point de départ qui précède l’accélération du downswing. Partons arbitrairement sur une clé technique où « Les pouces au-dessus de l’oreille » signifierait une sensation claire, bien connue du joueur et très efficace pour lui. Au passage, rappelons que c’est avec cette pensée que Nick Faldo, numéro 1 mondial quelques années auparavant, a remporté son dernier Masters à Augusta face à Greg Norman, numéro 1 mondial du moment.


Il s’agit d’une clé technique qu’il a longuement travaillée, qu’il maîtrise bien et avec laquelle il est tout à fait familiarisé. L’idée des « pouces au-dessus de l’oreille » associe dans son esprit la position des mains, leur emplacement par rapport au corps et le positionnement du club de golf au sommet de sa prise d’élan. Tout cela est regroupé dans une seule sensation globale qu’il parvient à ressentir avec précision et facilité.


Le golfeur pense d’abord « Là-haut sur les pouces » avant de lancer l’action de frappe vers la cible. Il pense parfois « Combien de temps je reste là-haut sur les pouces », ou « En combien de temps j’arrive là-haut sur les pouces », ou « De combien s’est enroulé le buste pour arriver là-haut sur les pouces » et tout ce qui l’a récemment conduit à réaliser de solides swings de golf.


Il y a ensuite du mouvement, de la vitesse, de l’énergie, de l’énergie libre. … Libre de surveillance, libre d’inquiétude, libre de tout ce qui est en trop. On garde uniquement, ce qui dynamise le club vers la balle et la cible, on garde la douceur du rythme et la tranquillité de l’esprit. Le golfeur doit accepter toutes les conséquences potentielles du coup à jouer pour exécuter un swing répétitif. Pour atteindre la sérénité nécessaire à la carte verte et à une première expérience en compétition officielle, le débutant doit effectuer son swing en acceptant le jeu de golf tel qu’il est. Il faut accepter cela pour avancer sereinement.


Alors seulement, on balance, on dynamise le club de golf (avec le petit quelque chose de modération que l’on doit à ce jeu bien sûr). On swingue le club de golf l’esprit libre. Et quand c’est le moment d’énergiser le club, on envoie avec détermination. De toute façon, tous les golfeurs débutants ne réussissent guère que 3 balles sur 4.


On rate donc toujours 1 coup toutes les 4 ou 5 tentatives. Alors, quitte à manquer, autant prendre sa chance sur chaque balle, vous êtes d’accord ! Il faut prendre sa chance parce que rien n’est pire que de rater parce qu’on s’est fait peur tout seul. Rien n’est pire que de manquer la moitié de ses coups parce qu’on ne s’est pas engagé franchement dans le swing.


Que certaines faiblesse techniques conduisent à une douzaine de mauvais coups, soit ! Mais saboter un swing parce qu’on manque de certitude et qu’on joue petit bras, là non, pas question. Pour réussir sur le parcours il faut accepter le golf tel qu’il est, prendre sa chance à chaque fois et aller de l’avant. Pour se faire vraiment plaisir sur le parcours, le golfeur débutant doit jouer pour les belles balles à venir et devenir amnésique des mauvais coups. Puisqu’il y a inévitablement un certain nombre de coups qui seront moyennement exécutés, autant prendre sa chance sur chaque balle de golf !


Dans l’idéal pour maîtriser les éléments lors du passage de la carte verte, il ne s’agit pas de la notion de « courage pour affronter » comme on le lit parfois sur le visage des golfeurs, qu’ils soient amateurs ou même professionnels. Le golf ne peut pas être un combat: Un combat consiste à opposer des forces et à les annuler. Cela ne semble pas évident mais le golf doit être un équilibre: Rater un coup pour mieux réussir le suivant, manquer un coup pour prendre plus de plaisir à réussir le suivant, manquer un coup pour mieux comprendre comment réussir le suivant et aller de l’avant. Il s’agit de peaufiner une technique puis de la maintenir lorsqu’elle est en place. L’âme du golfeur compte énormément lorsqu’il s’agit d’être efficace en situation de jeu sur le terrain. Le joueur débutant qui vient tout juste d’avoir sa carte verte et qui pense à sa première compétition sur 18 trous devrait aller dans ce sens pour exprimer son jeu dans les meilleures conditions.


Et surtout, après avoir joué magnifiquement 3 trous à la suite, ne pas penser que cela va continuer, mais bien au contraire, attendre tranquillement et sereinement le mauvais coup. Selon toutes statistiques, il est anormal que ça se passe aussi bien depuis autant de trous lorsqu’on a tout juste passé sa carte verte depuis quelques jours. Après 6 ou 7 coups magnifiquement exécutés, la série de bons coups va très probablement s’interrompre bientôt, sinon il n’y a pas de limites. On pourrait alors escompter une dizaine de coups parfaits à la suite, ou une vingtaine ! Évidemment, la série doit s’arrêter à un moment. Une fois les deux ou trois moins bons coups passés, une nouvelle série de jolis coups va reprendre et le jeu redevient régulier pour quelques trous. Manquer quelques coups est normal, a fortiori pour un débutant golfeur. Lorsqu’on accepte cette réalité, cela enlève l’émotion et permet de jouer avec plus de constance et de plaisir. Trop bien jouer et prier très fort que cela continue engendre la peur que tout s’arrête et génère une tension néfaste. A quoi bon tenter de retirer les vagues de l’océan ? C’est peine perdue. L’enjeu intéressant, s’agissant des moins bons coups qui closent une belle série, est qu’ils restent de qualité acceptable plutôt que d’être horriblement pénalisants. C’est en cela qu’une belle âme et une technique construite sur la tolérance peuvent transformer le score d’un golfeur débutant et le sécuriser pour l’épreuve pratique de la carte verte.


Le joueur de golf débutant qui vient d’avoir sa carte verte peut parfois penser qu’il vient de passer deux classes au-dessus et qu’il va, à partir de maintenant, jouer parfaitement et pour toujours. Cet espoir infondé est porteur de désillusion. La modération et le réalisme restent la meilleure manière d’aborder positivement une belle série de coups. Mais évidemment que la belle série s’arrête ! Sans être pessimiste, il s’agit juste là d’une réalité. Une belle série s’arrête toujours à un moment ou à un autre et il faut le savoir. C’était couru d’avance, tout simplement. Il faut y être préparé car, sinon, le golfeur débutant prend un coup au moral alors qu’on ne peut rien faire contre ça. C’est tout simplement dans l’ordre des choses.


Une telle attitude porte rapidement ses fruits sur le terrain. D’abord, attendre avec sérénité le mauvais coup est la meilleure manière de faire durer le belle série quelques coups encore et de maintenir l’efficacité de sa recette technique. Ensuite, dès que le mauvais coup est passé, il est temps de faire une sorte de « reset » psychologique et de recommencer une nouvelle belle série. Une fois passé le mauvais coup, l’esprit se repose, le creux de la vague est passé.


Une belle série qui dure trop longtemps met parfois une pression trop intense sur les épaules du joueur qui ne pense alors plus qu’à essayer de tout sécuriser pour faire durer. Mais de quelle manière peut-on sécuriser un swing ? Quelles sont les formes de contrôle que l’on peut appliquer à un swing de golf ? Le dompteur de fauves a-t-il véritablement une parfaite emprise sur ses félins ? Le cavalier ne compose-t-il pas avec l’humeur du jour et la forme physique de son cheval ?


Les cours de golf sur le parcours sont l’occasion pour le pro de transmettre, au-delà de la technique mécanique, l’approche mentale du jeu essentielle pour sortir un score lors de sa première compétition. Cet aspect psychologique du jeu influence tant la qualité du swing qu’elle fait presque partie de la technique de jeu du joueur débutant. On pourrait presque dire que la moitié de la technique concerne l’âme du golfeur et l’attitude dans laquelle il aborde les choses. Les dispositions d’esprit au moment d’exécuter chaque coup de golf de la carte verte, comme du premier tournoi de classement, influencent probablement pour une bonne moitié la qualité des résultats.

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La technique du pitching et ses variantes

Posted in Non classé by Azur Golf
août 22 2011
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Le swing de golf du pitching est plus complexe que celui du chipping. Le contact de balle au pitching demande davantage de précision et de synchronisation. Ce compartiment du jeu requiert une bonne technique pour que le golfeur reste performant quelle que soit l’amplitude de swing. Il est essentiel pour être régulier de respecter les fondamentaux et de simplifier au maximum l’exécution du swing. Cette recherche de simplicité est une caractéristique importante des stages de golf que l’académie dispense sur Cannes dans le sud de la France. La technique du pitching consiste principalement à conserver les mains en avant de la face de club pendant la traversée vers le trou. Le release dans la zone d’impact conduit la tête de club à rejoindre les mains sans pour autant les dépasser. C’est là l’essentielle différence avec la frappe du plein-swing où l’inertie importante du club de golf fait pleinement passer la face autour des mains pendant la frappe. La face du wedge reste de quelques degrés alignée vers la droite de la cible à l’impact conservant ainsi le loft et le bounce plus longtemps identiques lors de la glisse sur le sol. À moindre vitesse, la résistance de l’herbe sur le club de golf n’est pas gommée comme elle peut l’être sur un plein-swing. Maintenir un rapport dynamique et glissant du socle du wedge lors du frottement sur le sol constitue la qualité principale du pitching. Le stage de golf insiste sur cette qualité car elle procure au joueur suffisamment de confiance pour aller au contact du gazon. Rechercher la glisse sur la partie ferme du sol élimine bon nombre de balles topées et autorise à presser sous la balle sans risquer de produire une gratte. La glisse est la qualité technique qui détermine le plus la réussite du coup.

Puisque l’exécution du swing en mouvement est une version très épurée, l’essentiel de la réussite tient dans la position à l’adresse. Maîtriser la position de départ aide grandement à réaliser correctement le swing. Pour cette raison, le stage de golf de l’académie sur Cannes apporte une attention particulière au bon empilement du corps à l’adresse. Le poignet gauche creusé et proche de la cuisse gauche est associé à une face de club légèrement ouverte, une quinzaine de degrés au maximum. Le buste est ouvert vers le green de manière que le drapeau voit nettement l’épaule droite à l’adresse. L’objectif lors du swing consiste à faciliter le follow through pour apporter une continuité de l’allure au moment de glisser sur le gazon. Le manche est légèrement rentrant à la traversée. L’interaction du chemin de club vers la gauche de la cible et de l’orientation de la face du wedge contribue à générer de la hauteur et de l’effet rétro.

Pour bien préparer le coup de pitching, il faut efficacement utiliser les 10 ou 12 secondes qui précèdent le coup. En golf, comme dans de nombreux sports, la routine mène au geste automatique. Il est donc essentiel lors des stages de golf d’apporter au golfeur une routine qui active dans le swing les qualités fondamentales du coup à jouer. Une ou deux séries de 3 swings enchainés permettent de trouver la belle glisse et la vitesse juste. L’esprit du golfeur se porte sur la sortie, plutôt que sur l’approche de la balle. Il faut vivre la belle glisse à la sortie vers le drapeau. Elle dit à quelle vitesse sortira la balle et dit si la glisse est tangentielle ou plus descendante. Mettre à profit les swings d’essais est une clé du stage de golf. Ils permettent d’affiner le geste et de profiter de la mémoire musculaire. La mémoire du rythme et la mémoire instantanée sont un guide efficace et très léger pour l’esprit. Le golfeur doit également sentir la texture du lie. Il faut sentir combien de place il y a entre le dessous de la balle et le dur du sol. Il faut aussi sentir si le sol est humide, mi-sec ou sec car cela influence la quantité de pression du club sur le sol. Le retour du poids sur le pied avant juste avant la frappe permet la rotation du corps à la traversée et garantit la continuité de l’allure. Lors des swings d’essais, le golfeur cherche à sentir autant le dosage que la qualité de glisse. Une glisse sécurisante et efficace tient à la bonne utilisation du socle du wedge. Glisser sur l’arrière de la semelle pendant toute la traversée demande de conserver une légère ouverture de la face durant le follow through.

L’inertie du club crée une douce mobilité au bout des mains en utilisant l’élasticité des mains mais toujours sans commande musculaire sur les mains et les poignets. Bien qu’inertes en termes de contractions musculaires, les mains ressentent intensément le travail du club. Cet aspect important du cours de golf sur le pitching demande une position des mains précise à l’adresse et lors du take-away. Le déplacement des mains tient beaucoup de la rotation du corps et du pilotage des avant-bras vers le trou. Les mains sont donc essentielles pour capter les sensations mais le véritable moteur du swing se trouve dans l’amplitude de rotation du corps. La qualité de la glisse constitue la finalité de la technique de pitching, les autres éléments du swing sont davantage les moyens d’y parvenir. Lorsque la glisse du club de golf est juste, les grattes ne surviennent plus et la confiance survient. Le joueur de golf peut alors se concentrer sur le dosage plutôt que sur sa technique. Il réalise alors plus d’approche-putt et sauve un bon nombre de coups grâce à son petit jeu.

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Les bases théoriques du pitch-shot

Posted in Non classé by Azur Golf
août 15 2011
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Techniquement, il s’agit de présenter la face de club loftée à l’impact en lui associant un chemin de club légèrement rentrant. Ce point technique peut être travaillé en profondeur lors d’un cours particulier sur le jeu court. Améliorer sa technique demande un feedback permanent de la part du pro pour que l’élève suive une ligne d’idées et de sensations. Il est préférable d’individualiser beaucoup l’enseignement dans ce compartiment du jeu car il demande de la précision.

La glisse de la semelle sur le gazon est le point central de la réussite. Toute l’organisation technique tourne autour de cette qualité. Maîtriser cet élément permet d’aller au contact du sol sans risquer de couper le gazon et de produire une gratte. C’est donc un atout très fort pour assurer la régularité du contact de balle.

Pour réaliser tous les types de pitch-shots, l’angle d’approche du club vers le sol peut varier assez nettement entre l’horizontale et une vingtaine de degrés descendants. Cet angle d’attaque plus vertical est nécessaire pour certains coups tendus où le golfeur cherche davantage à imprimer du backspin en gardant la balle mi-basse. Pour des distances moindres de l’ordre d’une trentaine de mètres, une approche plus douce du club procure davantage de hauteur à la balle. Pour s’attarder sur ce coup, on peut dire qu’il est, avec le wedging, l’apanage des joueurs de golf de très bon niveau. Cette trajectoire est souvent demandée par les golfeurs en stage parce qu’ils ressentent bien qu’elle est indispensable pour scorer. Utiliser un wedge et produire une balle basse qui se bloque nette après deux ou trois rebonds est presque toujours la solution choisie par les golfeurs professionnels entre 40 et 80 mètres. Pour cette raison, les joueurs en stage de golf veulent apprendre ce coup spectaculaire. Un cours de golf d’une heure permet de faire l’essentiel du chemin vers cette technique. Le lie sec autour de la balle est incontournable car il augmente le backspin et réduit la hauteur du vol. Pour parcourir de si grandes distances avec un wedge, il est essentiel de produire une balle plus basse afin d’augmenter le transfert d’énergie vers l’avant.

C’est le taux de backspin à lui seul qui permet d’arrêter la balle rapidement après son premier contact sur le green. En revanche, pour la plupart des golfeurs amateurs, il y a davantage une recherche de hauteur de balle que de création d’effet rétro. L’image que le golfeur débutant se fait du sandwedge est une balle très aérienne qui pitche et s’arrête grâce à la hauteur de la trajectoire. Que la balle soit basse ou haute, il n’y a pas une trajectoire qui soit plus juste l’une que l’autre. Le stage de golf cherche à élargir le panel des coups à la disposition du golfeur plutôt que de privilégier une seule technique. Dans tous les cas, la hauteur de balle conjuguée au backspin immobilise la balle rapidement sur le green. C’est bien l’a qualité recherchée de d’abord contrôler la profondeur du point de chute de la balle pour ensuite l’arrêter où l’on souhaite. Chez le golfeur de haut niveau c’est à 80% l’effet rétro qui bloque la balle au drapeau alors que le golfeur débutant utilise la souplesse du green et monte la balle pour la faire tomber de haut. Cela conduit le sandwedge à parcourir 50 à 60 mètres alors que les trajectoires tendues permettent avec le même wedge de parcourir aisément 15 à 20 mètres de plus.

La technique du pitching est une base de plein swing au sens où la tête de club voyage ouverte pendant la prise d’élan. Les points d’appuis sur les mains sont ceux du plein swing de golf. Les mains ont également la même mobilité par rapport au buste. L’essentiel de la performance tient à la stabilité et à la simplicité du swing. L’objectif du stage de golf sur le pitching consiste à apporter de la tolérance et de la confiance dans le swing. Lorsque le coup est bien exécuté techniquement, les résultats sont constants et le golfeur gagne en assurance. Pour bien réaliser la technique du pitching, le club reste décalé par rapport au buste et tiré pendant la zone de frappe. L’inertie de la tête de club produit un léger release à la frappe sans pour autant que les muscles des mains n’aient à intervenir activement. La tête de club rejoint le buste au finish et se place face aux épaules. Le buste, la tête de club et le drapeau sont alignés. Au finish, pour les coups de courte distance, la face de club pointe vers 1 heure et correspond à l’inclinaison du buste vu de profil. Sur un plein swing, la face de club dépasse les mains et le buste dans la zone d’impact, roule davantage et s’oriente vers 11 heures au follow-through. À moindre vitesse, le pitching crée de la stabilité en diminuant la mobilité rotative de la face du club dans la zone de frappe. Le stage de golf optimise cette particularité en diminuant l’action des poignets dans la zone d’impact tout comme au backswing. Le fait de supprimer tout bonnement cette commande musculaire au niveau des avants-bras simplifie largement la synchronisation et améliore la régularité du coup. En parallèle, le joueur sent que le niveau de vigilance s’adoucit car il y a cette partie du swing en moins à synchroniser, peut-être la plus compliquée à gérer pour les joueurs débutants. Le sentiment de simplicité se ressent et le golfeur prend confiance en son pitching.

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