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Balles de golf pour le pitching et le wedging

Posted in Non classé by Azur Golf
août 25 2011
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Bien évidemment, pour maîtriser le taux de rotation et la hauteur de la trajectoire, le pitching et le wedging requièrent une balle de qualité quant à matériau de l’enveloppe. Le choix d’une balle de golf à couverture tendre est fondamental pour générer l’adhérence optimale avec la face de club. La Balle Pro V1 de Titleist est probablement celle qui confère la meilleure adhérence autant à 20 mètres qu’à 100 mètres du green. Cette balle est probablement la plus efficace pour contrôler les coups joués avec les clubs de golf ouverts. D’autres balles sont plus glissantes sur les frappes à faible vitesse mais recouvrent des qualités d’adhérence maximale à partir de 50 mètres. La balle Z-Star de Srixon produit des trajectoires plus hautes sur les coups de 20 mètres et se comporte de la même manière que la Pro V1 de Titleist de 50 à 100 mètres. Les balles de golf à fabrication 3, 4 ou 5-pièces comme la Penta de Taylor Made ont pour but de modifier la puissance du coup et le taux de backspin en fonction de la vitesse de frappe imprimée à l’impact. La balle Penta de Taylor Made est douce au putting et plus haute au chipping. De 40 à 80 mètres, l’adhérence sur la face du club devient optimale et produit des balles plus basses à plus forte rotation backspin. La trajectoire retrouve sa pleine puissance lorsque le degré de compression est fort comme sur un coup de driver évidemment ou sur un plein coup de fer. Les balles Bridgestone proposent également un modèle destiné aux golfeurs de bon niveau. Les participants au stage de golf se renseignent souvent sur la marque de balle qui leur convient et s’enrichissent des recommandations du pro concernant la question.

Dès lors que le golfeur sort du style de balles évoqué ci-dessus, la balle devient haute avec un taux de backspin divisé par deux. Cela donne en revanche des trajectoires plus droites qui prennent moins d’effet latéral avec le driver et les longs fers. A noter que la majorité des balles de practice 1-pièce procure une excellente qualité d’adhérence sur la face de club. Elles sont de ce fait parfaitement adaptées au travail avec les wedges. Mis à part une infime perte de distance, il est parfaitement possible de s’entraîner efficacement au pitching et au wedging avec une balle de practice classique dès lors qu’il s’agit d’une fabrication 1-pièce. Ce n’est plus le cas avec les balles de practice 2-pièces dont la couverture plus dure fait glisser la balle sur la face de club produisant à nouveau des trajectoires hautes et sans imprimer d’effet backspin significatif.

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La technique du pitching et ses variantes

Posted in Non classé by Azur Golf
août 22 2011
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Le swing de golf du pitching est plus complexe que celui du chipping. Le contact de balle au pitching demande davantage de précision et de synchronisation. Ce compartiment du jeu requiert une bonne technique pour que le golfeur reste performant quelle que soit l’amplitude de swing. Il est essentiel pour être régulier de respecter les fondamentaux et de simplifier au maximum l’exécution du swing. Cette recherche de simplicité est une caractéristique importante des stages de golf que l’académie dispense sur Cannes dans le sud de la France. La technique du pitching consiste principalement à conserver les mains en avant de la face de club pendant la traversée vers le trou. Le release dans la zone d’impact conduit la tête de club à rejoindre les mains sans pour autant les dépasser. C’est là l’essentielle différence avec la frappe du plein-swing où l’inertie importante du club de golf fait pleinement passer la face autour des mains pendant la frappe. La face du wedge reste de quelques degrés alignée vers la droite de la cible à l’impact conservant ainsi le loft et le bounce plus longtemps identiques lors de la glisse sur le sol. À moindre vitesse, la résistance de l’herbe sur le club de golf n’est pas gommée comme elle peut l’être sur un plein-swing. Maintenir un rapport dynamique et glissant du socle du wedge lors du frottement sur le sol constitue la qualité principale du pitching. Le stage de golf insiste sur cette qualité car elle procure au joueur suffisamment de confiance pour aller au contact du gazon. Rechercher la glisse sur la partie ferme du sol élimine bon nombre de balles topées et autorise à presser sous la balle sans risquer de produire une gratte. La glisse est la qualité technique qui détermine le plus la réussite du coup.

Puisque l’exécution du swing en mouvement est une version très épurée, l’essentiel de la réussite tient dans la position à l’adresse. Maîtriser la position de départ aide grandement à réaliser correctement le swing. Pour cette raison, le stage de golf de l’académie sur Cannes apporte une attention particulière au bon empilement du corps à l’adresse. Le poignet gauche creusé et proche de la cuisse gauche est associé à une face de club légèrement ouverte, une quinzaine de degrés au maximum. Le buste est ouvert vers le green de manière que le drapeau voit nettement l’épaule droite à l’adresse. L’objectif lors du swing consiste à faciliter le follow through pour apporter une continuité de l’allure au moment de glisser sur le gazon. Le manche est légèrement rentrant à la traversée. L’interaction du chemin de club vers la gauche de la cible et de l’orientation de la face du wedge contribue à générer de la hauteur et de l’effet rétro.

Pour bien préparer le coup de pitching, il faut efficacement utiliser les 10 ou 12 secondes qui précèdent le coup. En golf, comme dans de nombreux sports, la routine mène au geste automatique. Il est donc essentiel lors des stages de golf d’apporter au golfeur une routine qui active dans le swing les qualités fondamentales du coup à jouer. Une ou deux séries de 3 swings enchainés permettent de trouver la belle glisse et la vitesse juste. L’esprit du golfeur se porte sur la sortie, plutôt que sur l’approche de la balle. Il faut vivre la belle glisse à la sortie vers le drapeau. Elle dit à quelle vitesse sortira la balle et dit si la glisse est tangentielle ou plus descendante. Mettre à profit les swings d’essais est une clé du stage de golf. Ils permettent d’affiner le geste et de profiter de la mémoire musculaire. La mémoire du rythme et la mémoire instantanée sont un guide efficace et très léger pour l’esprit. Le golfeur doit également sentir la texture du lie. Il faut sentir combien de place il y a entre le dessous de la balle et le dur du sol. Il faut aussi sentir si le sol est humide, mi-sec ou sec car cela influence la quantité de pression du club sur le sol. Le retour du poids sur le pied avant juste avant la frappe permet la rotation du corps à la traversée et garantit la continuité de l’allure. Lors des swings d’essais, le golfeur cherche à sentir autant le dosage que la qualité de glisse. Une glisse sécurisante et efficace tient à la bonne utilisation du socle du wedge. Glisser sur l’arrière de la semelle pendant toute la traversée demande de conserver une légère ouverture de la face durant le follow through.

L’inertie du club crée une douce mobilité au bout des mains en utilisant l’élasticité des mains mais toujours sans commande musculaire sur les mains et les poignets. Bien qu’inertes en termes de contractions musculaires, les mains ressentent intensément le travail du club. Cet aspect important du cours de golf sur le pitching demande une position des mains précise à l’adresse et lors du take-away. Le déplacement des mains tient beaucoup de la rotation du corps et du pilotage des avant-bras vers le trou. Les mains sont donc essentielles pour capter les sensations mais le véritable moteur du swing se trouve dans l’amplitude de rotation du corps. La qualité de la glisse constitue la finalité de la technique de pitching, les autres éléments du swing sont davantage les moyens d’y parvenir. Lorsque la glisse du club de golf est juste, les grattes ne surviennent plus et la confiance survient. Le joueur de golf peut alors se concentrer sur le dosage plutôt que sur sa technique. Il réalise alors plus d’approche-putt et sauve un bon nombre de coups grâce à son petit jeu.

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La technique du pitching

Posted in Non classé by Azur Golf
août 18 2011
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Concernant la technique du pitching, moins de commandes musculaires au niveau des poignets conduit à alléger l’esprit et améliore nettement la synchronisation du swing. Puisque le club n’avance plus par l’action des mains et les poignets, c’est la rotation du buste et des hanches qui sort les bras et le club vers le drapeau. L’appui sur la cheville gauche est nécessaire pour réaliser un travail efficace de rotation du bas du corps dans la zone d’impact. La pointe du pied gauche doit être davantage orientée vers le drapeau que pour un plein-swing. Pour réaliser ce swing, la technique consiste à placer dès l’adresse sur la balle un décalage entre le club et le buste. Contrairement au plein swing de golf où les épaules sont quasiment parallèles à la ligne de jeu, dans la technique du pitching, le buste est ouvert d’une trentaine de degrés par rapport à la ligne de vol. Les mains et la face du wedge sont ouvertes entre 20 et 30 degrés vers la droite du drapeau. L’avant-bras et la main gauches sont donc déjà ouverts par rapport au buste. C’est davantage un ami devant vous qui pourrait lire l’heure en regardant votre montre que quelqu’un placé derrière le drapeau. Ce point essentiel de la technique du pitching permet de faire voyager les mains et le club en n’ayant aucune commande musculaire sur l’ouverture des poignets lors du démarrage, le take-away, ni même pendant la sortie vers la cible, le follow-through. Le backswing et la traversée se font donc sans aucune rotation des avant-bras. Il existe néanmoins une mobilité du club au bout de l’avant-bras gauche dans la zone d’impact mais elle ne touche en rien le côté rotatif des poignets. Cela confère au pitching une simplicité dans l’exécution du swing de golf ainsi qu’une grande stabilité de l’orientation de la face vers le drapeau. A noter que la face de club plus longtemps square conserve une quantité de bounce constante lors de la glisse sur le gazon. C’est l’aspect important de la technique enseignée lors des cours sur le pitching car la maîtrise du socle du wedge permet de presser davantage le gazon sans risquer une gratte. Le fait d’utiliser l’arrière de la semelle pour surfer sur l’herbe permet de presser davantage sur la partie ferme du sol sans produire de divot. Cela oppose la technique du pitching et celle du chipping. Au chipping, par définition, c’est l’arrête avant du club qui presse le sol et découpe un petit divot, un chip dans le vocabulaire anglais, après le contact de balle. Le copeau d’herbe arraché donne ainsi son nom à la technique du chipping et fournit pour ainsi dire le mode d’emploi de ce coup.

Dans un stage de golf, l’exécution du swing de pitching est une version très épurée. L’essentiel de la réussite réside dans la mise en place du corps face à la balle. Pour revenir sur la position de départ, la position du poignet ganté est fondamentale. Le dos du poignet est creusé à l’adresse. La main gauche se place très proche de la jambe avant, à moins de 2 cm de l’intérieur de la cuisse gauche. Le cadran de la montre pointe moins vers le trou et davantage en face du joueur pour reprendre notre exemple du début. Le plan de swing est plus upright, c’est-à-dire moins dans le dos du golfeur, que celui d’un plein swing afin que la gravité aide à stabiliser la course du club. Rappelons que le creusé du poignet ganté est maintenu pendant le backswing et le downswing. Vu de profil, l’alignement du bras gauche et le club est constant et tous deux évoluent dans un plan plus tombant tout en restant square par rapport à la ligne de jeu. Les pieds sont resserrés et les pointes tournées vers le drapeau. Il s’agit ensuite de pratiquer suffisamment cette technique de golf pour se l’approprier. Deux ou trois leçons individuelles sous le contrôle d’un pro permettent d’acquérir un pitching consistant et de prendre définitivement confiance. Cette technique de jeu permet de jouer des coups de 10 à 70 mètres qui s’arrêtent rapidement sur le green après le premier contact au sol de la balle. Cette qualité permet au golfeur de bon niveau de sauver des pars et de signer des birdies sur les pars 5 et les courts pars 4. Pour les joueurs moins puissants qui ne touchent pas les greens en régulation sur les plus longs trous du parcours, c’est l’occasion de pallier au manque de distance et de réaliser les mêmes scores que les joueurs plus longs.

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Les bases théoriques du pitch-shot

Posted in Non classé by Azur Golf
août 15 2011
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Techniquement, il s’agit de présenter la face de club loftée à l’impact en lui associant un chemin de club légèrement rentrant. Ce point technique peut être travaillé en profondeur lors d’un cours particulier sur le jeu court. Améliorer sa technique demande un feedback permanent de la part du pro pour que l’élève suive une ligne d’idées et de sensations. Il est préférable d’individualiser beaucoup l’enseignement dans ce compartiment du jeu car il demande de la précision.

La glisse de la semelle sur le gazon est le point central de la réussite. Toute l’organisation technique tourne autour de cette qualité. Maîtriser cet élément permet d’aller au contact du sol sans risquer de couper le gazon et de produire une gratte. C’est donc un atout très fort pour assurer la régularité du contact de balle.

Pour réaliser tous les types de pitch-shots, l’angle d’approche du club vers le sol peut varier assez nettement entre l’horizontale et une vingtaine de degrés descendants. Cet angle d’attaque plus vertical est nécessaire pour certains coups tendus où le golfeur cherche davantage à imprimer du backspin en gardant la balle mi-basse. Pour des distances moindres de l’ordre d’une trentaine de mètres, une approche plus douce du club procure davantage de hauteur à la balle. Pour s’attarder sur ce coup, on peut dire qu’il est, avec le wedging, l’apanage des joueurs de golf de très bon niveau. Cette trajectoire est souvent demandée par les golfeurs en stage parce qu’ils ressentent bien qu’elle est indispensable pour scorer. Utiliser un wedge et produire une balle basse qui se bloque nette après deux ou trois rebonds est presque toujours la solution choisie par les golfeurs professionnels entre 40 et 80 mètres. Pour cette raison, les joueurs en stage de golf veulent apprendre ce coup spectaculaire. Un cours de golf d’une heure permet de faire l’essentiel du chemin vers cette technique. Le lie sec autour de la balle est incontournable car il augmente le backspin et réduit la hauteur du vol. Pour parcourir de si grandes distances avec un wedge, il est essentiel de produire une balle plus basse afin d’augmenter le transfert d’énergie vers l’avant.

C’est le taux de backspin à lui seul qui permet d’arrêter la balle rapidement après son premier contact sur le green. En revanche, pour la plupart des golfeurs amateurs, il y a davantage une recherche de hauteur de balle que de création d’effet rétro. L’image que le golfeur débutant se fait du sandwedge est une balle très aérienne qui pitche et s’arrête grâce à la hauteur de la trajectoire. Que la balle soit basse ou haute, il n’y a pas une trajectoire qui soit plus juste l’une que l’autre. Le stage de golf cherche à élargir le panel des coups à la disposition du golfeur plutôt que de privilégier une seule technique. Dans tous les cas, la hauteur de balle conjuguée au backspin immobilise la balle rapidement sur le green. C’est bien l’a qualité recherchée de d’abord contrôler la profondeur du point de chute de la balle pour ensuite l’arrêter où l’on souhaite. Chez le golfeur de haut niveau c’est à 80% l’effet rétro qui bloque la balle au drapeau alors que le golfeur débutant utilise la souplesse du green et monte la balle pour la faire tomber de haut. Cela conduit le sandwedge à parcourir 50 à 60 mètres alors que les trajectoires tendues permettent avec le même wedge de parcourir aisément 15 à 20 mètres de plus.

La technique du pitching est une base de plein swing au sens où la tête de club voyage ouverte pendant la prise d’élan. Les points d’appuis sur les mains sont ceux du plein swing de golf. Les mains ont également la même mobilité par rapport au buste. L’essentiel de la performance tient à la stabilité et à la simplicité du swing. L’objectif du stage de golf sur le pitching consiste à apporter de la tolérance et de la confiance dans le swing. Lorsque le coup est bien exécuté techniquement, les résultats sont constants et le golfeur gagne en assurance. Pour bien réaliser la technique du pitching, le club reste décalé par rapport au buste et tiré pendant la zone de frappe. L’inertie de la tête de club produit un léger release à la frappe sans pour autant que les muscles des mains n’aient à intervenir activement. La tête de club rejoint le buste au finish et se place face aux épaules. Le buste, la tête de club et le drapeau sont alignés. Au finish, pour les coups de courte distance, la face de club pointe vers 1 heure et correspond à l’inclinaison du buste vu de profil. Sur un plein swing, la face de club dépasse les mains et le buste dans la zone d’impact, roule davantage et s’oriente vers 11 heures au follow-through. À moindre vitesse, le pitching crée de la stabilité en diminuant la mobilité rotative de la face du club dans la zone de frappe. Le stage de golf optimise cette particularité en diminuant l’action des poignets dans la zone d’impact tout comme au backswing. Le fait de supprimer tout bonnement cette commande musculaire au niveau des avants-bras simplifie largement la synchronisation et améliore la régularité du coup. En parallèle, le joueur sent que le niveau de vigilance s’adoucit car il y a cette partie du swing en moins à synchroniser, peut-être la plus compliquée à gérer pour les joueurs débutants. Le sentiment de simplicité se ressent et le golfeur prend confiance en son pitching.

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Enseignement de l’approche levée

Posted in Non classé by Azur Golf
août 15 2011
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Le pitching est une technique de petit jeu destinée à stopper rapidement la balle suite à son premier contact sur le green. Par opposition au chipping, le pitching permet donc de parcourir l’essentiel de la trajectoire de balle dans les airs et d’utiliser l’effet rétro de la balle ainsi que la souplesse du green pour l’arrêter rapidement. Les cours de golf dédiés au petit jeu perfectionnent ces deux styles d’approches durant la même leçon. Comparer les deux méthodes améliore la compréhension de ce qui fait l’identité de chacune d’elles. L’appellation française du pitching serait l’approche levée. La principale qualité de la trajectoire de balle est d’associer de la hauteur à l’effet backspin de la balle de golf. Cela répond efficacement aux situations de jeu où le golfeur doit nécessairement survoler un obstacle, comme un bunker par exemple, pour stopper la balle en quelques mètres après son point de chute sur le green. Il est bon de s’entraîner particulièrement sur ce compartiment du jeu car il conditionne beaucoup le score. De manière inéluctable, le golfeur est amené à utiliser cette technique plusieurs fois au cours d’une partie et la différence sur le score est énorme lorsqu’on compare un joueur qui maîtrise ce coup à celui qui l’appréhende avec inquiétude. Pour l’un, il s’agit d’une possibilité de faire approche-putt, de sauver un coup de se faire plaisir, tandis que pour l’autre c’est l’angoisse des balles topées, grattées et des scores qui gonflent alors que le reste du jeu est en place.

La technique en elle-même peut être utilisée de cinq mètres jusqu’à cent mètres. À faible distance, entre 5 et 20 mètres, le pitching donne de la hauteur au coup alors que le chipping garde la balle nettement plus tendue et roulante. La hauteur de balle et l’effet rétro imprimés par la technique du pitching sont le fait d’une face de club loftée et d’une rencontre plus frottée de la face de club sur la balle. Cette frappe en biais conduit le club de golf à générer de la rotation de balle mais réduit significativement la transmission de puissance. La balle de golf sort plus lentement du club et démarre avec une composante verticale plus marquée que la trajectoire tendue du chipping. La balle lente et haute du pitching diminue la puissance du coup et nécessite une plus importante vitesse de frappe pour parcourir la distance. Pour cette raison, les cours de golf consacrés au jeu court utilisent soit l’amplitude du swing soit l’intensité du swing au retour pour apporter une vitesse adaptée. Les cours de golf permettent de noter qu’un rythme balancé sans tonicité apporte généralement de meilleurs résultats qu’un mouvement court et fortement accéléré. Mieux vaut conserver un muscle doux autant dans les mains que dans le reste du corps. Pour les distances mi-longues à longues, cependant, le golfeur expérimenté préfère contenir l’amplitude de son backswing en le développant tranquillement pour ensuite trouver la puissance par une tonicité plus importante dans la zone de frappe et la sortie.

L’amplitude du swing de golf utilisée pour le pitching est en moyenne deux fois plus grande que celle du chipping. Si l’on associe le surcroît d’amplitude et le fait que la face de club se présente plus loftée à l’impact, on constate que l’adhérence de la balle de golf sur la face du wedge est fluctuante. Seul le lie sec et ras du fairway ou de l’avant-green permettent une adhérence prévisible et optimale. L’analyse du lie est un élément fondamental des cours de golf, surtout lorsque le golfeur utilise des clubs ouverts comme les wedges. La quantité d’herbe qui se coince entre la balle et la face de club entraîne une réaction plus glissante sur les stries et conduit la balle à voler plus haut avec moins d’effet rétro. A l’inverse, lorsque le contact du métal est direct sur la surface caoutchouteuse de la balle, l’adhérence sur le club est maximale. Dans ce cas, la balle est basse avec un surcroît significatif de backspin. Dès que l’herbe mouillée ou plus haute, la balle glisse davantage sur la face de club. Sur ce style de lie, la hauteur de la balle varie ainsi que sa vitesse, le taux de backspin diminue fortement. On note également qu’il est préférable d’aborder la balle tangentiellement au sol en glissant par l’arrière de la semelle quelques centimètres avant la balle plutôt que de rendre plus vertical l’angle d’attaque et d’aborder le gazon avec l’arrête avant du wedge.

Il est intéressant de constater qu’au chipping, la frappe plus plate produit une adhérence et une compression de balle plus constantes. Cela crée une transmission d’énergie stable du club vers la balle. Ces conditions fiables expliquent pourquoi le chipping permet plus facilement d’établir un contact de qualité et de restituer avec régularité le dosage souhaité vers le drapeau.

Le pitching est également plus exigeant en termes de synchronisation et de précision quant au point de contact de la balle sur le club de golf. Pour cette raison, le joueur de golf devrait privilégier le chipping plutôt que le pitching lorsque la situation autorise à faire rouler la balle. Par contre, lorsqu’il est incontournable de lever la balle et de la stopper rapidement, le golfeur doit utiliser la technique du pitching pour garder la balle aussi proche du drapeau que possible. À noter encore qu’il est toujours envisageable pour le golfeur de survoler l’obstacle avec une trajectoire qui facile à réaliser et d’accepter que sa balle dépasse le drapeau de sept ou huit mètres. Si l’enchaînement approche-putt semble risqué à réaliser, autant augmenter les chances de réussite du coup et d’assurer ensuite les deux putts. A quatre mètres ou à huit mètre du trou, le joueur termine le trou en deux putts dans 95% des cas. De ce fait, si le « un putt » n’est pas raisonnablement envisageable, inutile de prendre des risques sur le coup d’approche et jouons tranquillement la sécurité quelques mètres plus loin du trou. Jouer au pourcentage fait partie des choix stratégiques abordés lors des cours de golf sur le pitching.

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Choisir l’approche roulée pour sa simplicité

Posted in Non classé by Azur Golf
août 02 2011
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Une fois maîtrisés le driving et les pleins swings sur le parcours, le joueur de golf en quête d’un meilleur score s’intéresse alors davantage au petit jeu. Habituellement, le golfeur visualise bien ce qu’est le putting et la sortie de bunker de green. Par contre, les notions de chipping, pitching et wedging sont souvent plus floues. Il y a évidemment une adaptation de l’amplitude et de l’intensité du swing destinées à maîtriser un large panel de distances entre zéro et 90 mètres. Ces courtes et moyennes distances qui séparent la balle du green et du drapeau sont l’occasion de sauver des pars ou de signer un birdie supplémentaire sur sa carte de score. Au-delà de l’aspect dosage, c’est surtout dans la dimension technique du swing que le golfeur manque habituellement de repères solides pour exécuter le coup avec efficacité et sécurité.

Le chipping est l’approche la plus courte, elle se joue entre 5 et 40 mètres du trou. La trajectoire de la balle est plutôt basse du fait de la technique employée et de la faible vitesse appliquée au swing. C’est une base de putting qui conserve donc la face square-to-square depuis le backswing jusqu’au finish du swing ainsi qu’une fermeté dans les poignets destinée à fixer le club au bout de l’avant-bras. Sur cette base parfaitement immobile, le joueur confirmé laissera le club flotter légèrement pendant le swing pour apporter le lag et le release nécessaire à un toucher de balle constant. Il est souvent recommandé de partir d’une position de putting et d’avancer le club vers le trou jusqu’à incliner le shaft d’une quinzaine ou vingtaine de degrés vers le sol. La ligne de compression entre le bras gauche et le club doit être de préférence bombée vers l’avant d’une dizaine de degrés. Le poignet gauche est donc lui-même bombé vers le trou. Il est essentiel de maintenir cet angle durant le swing en appliquant une pression importante dans les doigts et le poignet gauche. Cette fermeté est destinée à rigidifier le bras gauche et le club. Le but est de n’en faire qu’un seul segment stable durant tout le swing de golf. Le golfeur doit ensuite vérifier que le dos de la main gauche regarde à la fois le sol et le drapeau. Un grip fort est à proscrire car il produit un plan de swing intérieur et trop de laxité de la tête de club au bout de l’avant-bras gauche du golfeur. Le haut du corps avance également vers la cible de sorte que le visage et le buste sont plus près du trou que les hanches. Les hanches restent au centre du stance et le poids du corps aussitôt neutre que possible. Il y a bien sûr un peu plus de poids sur le pied avant du joueur de golf qu’au putting. Les yeux sont une quinzaine de centimètres plus proches du drapeau que la balle. Au final, on peut conseiller au golfeur de visualiser un coup de putter qui traverse la balle à la descente, d’une quinzaine de degrés, plutôt que de balancer à l’horizontal le long du sol. Le joueur de golf aura intérêt à rester dans le monde du putter plutôt que de recréer des repères qui feraient double-emploi. Les poignets restent fixes et serrés durant tout le swing de golf. Le mouvement descendant du swing de chipping conduit à frapper balle-terre. Sur un sol humide, l’arrête avant du fer est plus basse que l’arrière de la semelle du club. Elle va découper un petit divot, un copeau dont la traduction anglaise est chip. D’où le nom de ce coup, le chipping : Le mouvement descendant du club associé à une arrête plus agressive sur le gazon découpant le sol sur 3 à 5 centimètres.

La trajectoire du chipping est plutôt tendue et composée de plusieurs rebonds suivis d’un roulement assez long. Il s’oppose au pitching dont l’appellation française serait l’approche levée. Le chipping est appelé l’approche roulée. La réalisation du coup de chipping offre clairement des qualités qui lui donnent la préférence par rapport au pitching. Le golfeur peut d’abord parcourir plus de distance avec un swing d’amplitude restreinte et d’intensité balancée. Cela favorise la précision du centrage de balle à l’impact du club sur la balle dans le petit jeu. Ensuite, le coup est très intuitif est requiert peut de synchronisation puisque l’action de poignets, de mains et de bras est réduite. Pour finir, on peut ajouter que lorsque le coup de chipping est moins bien réalisé, une balle un peu thin, half-top ou pleinement topée produira une distance quasiment identique à celle qu’aurait parcourue une balle bien touchée. Lorsque cela se passe mal, l’écart de dosage est presque négligeable et la balle topée peut autant finir courte que longue, mais de 10 ou 15% seulement de la distance qui la séparait du drapeau, soit 3 ou 4 mètres en général. C’est une dispersion très acceptable pour le golfeur surtout s’il considère que son coup était mal contacté. Par opposition, une balle topée sur un coup de pitching avec le sand wedge envoie facilement la balle deux fois plus loin que prévu. Les conséquences sont évidemment fâcheuses pour le score et le joueur regrette généralement son choix stratégique d’une trajectoire levée alors qu’il pouvait jouer plus proche du sol. Lorsque le joueur de golf peut faire rouler la balle avec un coup de chipping au fer 9 ou au pitching wedge, il a tout intérêt à le faire. 4 fois sur 5, le chipping est la meilleure manière de rejoindre le trou. Lorsque la situation impose au contraire de survoler un obstacle pour ensuite stopper la balle rapidement après son premier contact sur le green, le pitching devient alors le coup incontournable. Par sa hauteur de trajectoire et le backspin imprimé à la balle, le pitching répond parfaitement à ce cahier des charges. Le golfeur ne devrait cependant employer la technique du pitching uniquement lorsqu’il n’est plus envisageable de faire rouler la balle sur l’avant-green.

Bien maîtriser le pitching est essentiel pour affronter 18 trous sur le parcours. C’est également une bonne base technique pour maîtriser la sortie de bunker. Notre enseignement est tourné vers le plaisir de jouer et le partage des émotions. Mais nous n’oublions pas de fournir au golfeur en stage dans le sud une richesse d’informations techniques nécessaires à sa progression.

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